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Portes et portails déjà posés comment motoriser en toute sécurité ?

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Portes et portails déjà posés comment motoriser en toute sécurité ?

La motorisation de portes et portails déjà installés n’est pas chose aisée. Ainsi, afin de guider et assister les installateurs dans cette démarche, ACTIBAIE a édité plusieurs fiches techniques qui permettent de réaliser, avec méthode, une vérification de la possibilité de motorisation du produit existant, d’effectuer l’analyse de risque pour installer les dispositifs de sécurité adéquats et de fournir la documentation exigée selon le cas.

Lorsqu’un client veut faire évoluer sa porte ou  son  portail  manuel  pour  le rendre automatique, l’installateur, en ajoutant une motorisation, fait alors face à de nombreuses contraintes techniques et documentaires. Pour l’aider dans cette démarche, des fiches techniques ont été rédigées pour six types d’ouvrants : portails battants, portails coulissants, portes basculantes débordantes, portes basculantes non débordantes, grilles ou rideaux à enroulements et portes sectionnelles. Ces fiches permettent d’évaluer si la porte ou le portail déjà installé est motorisable, de vérifier que l’on n’oublie pas les dispositifs de sécurité obligatoires et que l’on a bien établi toute la documentation.

Première étape

La première étape essentielle avant de se lancer dans la motorisation d’un équipement, c’est bien sûr de vérifier s’il est motorisable. Pour cela, l’installateur doit contrôler l’état de l’existant en se posant les bonnes questions : le modèle est-il compatible avec une motorisation ? L’état général d’usure, de corrosion ou de déformation permettent-ils une motorisation ? Existe-t-il tous les éléments pour une motorisation, comme par exemple la présence de butée en fin de course ? Grâce à cette check-list, l’installateur pourra alors évaluer si le produit est motorisable en l’état ou non, avec ou sans réparation, ou s’il faut tout remplacer. Il lui restera ensuite à choisir le bon moteur et à installer les dispositifs de sécurité nécessaires.

Deuxième étape 

En posant une motorisation, l’installateur a l’obligation de sécuriser l’équipement, et sa responsabilité sera directement engagée en cas d’accident si les dispositifs de sécurité ne sont pas tous conformes. Aussi, les fiches techniques détaillent, pour chaque type de porte ou portail, toutes les zones à protéger. Un schéma illustre les différentes zones à risques et, pour chacune de ces zones, un focus rappelle les vérifications à effectuer et les dispositifs à mettre en place, comme par exemple des cellules de détection de présence pour éviter les écrasements. La liste des points à vérifier comprend aussi les obligations réglementaires particulières comme le marquage au sol ou l’éclairage selon le lieu d’installation (habitats collectifs ou lieux de travail).

Troisième étape 

La  troisième  partie  de  ces  fiches  est consacrée à toute la documentation imposée par ce type de travaux. En effet, quand un installateur ajoute une motorisation sur une porte ou un portail existant, il devient « fabricant » au sens de la directive Machines et doit alors se conformer à de nombreuses exigences réglementaires issues de plusieurs directives européennes. Une tâche inhabituelle face à laquelle les installateurs peuvent être déroutés. Ainsi, l’installateur doit réaliser une analyse de risque, un dossier technique et effectuer un marquage CE pour chacune des motorisations effectuées. Il doit aussi fournir au client la déclaration de conformité et une information sur la maintenance.

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